Plusieurs provinces ont annoncées récemment que les médicaments biologiques seront graduellement remplacés par des médicaments biosimilaires d’ici avril 2022.
Au Québec, tous les patients présentement traités avec un médicament biologique devront changer pour le médicament biosimilaire correspondant lorsque celui-ci est inscrit sur la Liste des médicaments assurés par le régime général d’assurance médicaments. Afin d’assurer une saine gestion des régimes d’assurance collective, les assureurs privés annoncent des politiques de transition du médicament biologique vers son équivalent biosimilaire.
Qu’est-ce qu’un médicament biosimilaire?
Les médicaments biosimilaires sont des médicaments très similaires aux médicaments biologiques de référence en ce qui a trait à leur structure, leur fonction, leur efficacité et leur innocuité. Comme ils respectent les normes strictes établies par Santé Canada, les médicaments biosimilaires sont sécuritaires et aussi efficaces, mais moins onéreux que les médicaments biologiques de référence.
Après l’expiration du brevet du biologique d’origine, d’autres fabricants peuvent produire leur propre version biosimilaire. Comme les biosimilaires sont produits après l’obtention du brevet, leurs fabricants n’ont pas les mêmes coûts pour mettre le produit sur le marché et peuvent donc l’offrir à un prix inférieur.
Historique de l’utilisation des médicaments biosimilaires
Les médicaments biosimilaires existent depuis 2005. Entre 2009 et 2020, le Canada a approuvé la commercialisation d’une quinzaine d’entre eux. En avril 2021, il y en avait 33 d’approuvés et ça se poursuit.
Les médicaments biosimilaires et les médicaments biologiques sont utilisés pour traiter des maladies inflammatoires comme l’arthrite, la colite ulcéreuse, la maladie de Crohn, le cancer, le diabète ou des maladies de la peau comme le psoriasis.
Les avantages de l’utilisation des biosimilaires
Le coût des régimes d’assurance collective constitue un enjeu primordial dont il faut se préoccuper. Comme les médicaments – et plus particulièrement les médicaments biologiques – représentent une part significative et grandissante des frais engendrés par les régimes d’assurance, la transition vers l’utilisation des médicaments biosimilaires s’avère désormais incontournable.
Ainsi, en préconisant l’utilisation des médicaments biosimilaires, les assureurs tous comme les provinces instaurent une mesure additionnelle de contrôle des coûts qui contribuera à la pérennité des régimes d’assurance médicaments et limitera les hausses de primes futures grâce aux économies substantielles réalisées.
Au Québec, tous les patients présentement traités avec un médicament biologique devront changer pour le médicament biosimilaire correspondant lorsque celui-ci est inscrit sur la Liste des médicaments assurés par le régime général d’assurance médicaments. Afin d’assurer une saine gestion des régimes d’assurance collective, les assureurs privés annoncent des politiques de transition du médicament biologique vers son équivalent biosimilaire.
dont il faut se préoccuper. Comme les médicaments – et plus particulièrement les médicaments biologiques – représentent une part significative et grandissante des frais engendrés par les régimes d’assurance, la transition vers l’utilisation des médicaments biosimilaires s’avère désormais incontournable.